- Personnes présentes :
·
L’équipe
enseignante : L’équipe enseignante : Mesdames, Bédouin Elodie (PS 7),
Billant- Dupont Pascale (MS 5), Boisramé Céline (MS 6 et PS 4), Chaouat Karine
(MS 5), Corsini Céline (GS 1), Essamina Nadia (MS 9), Hammadi Zohra (GS 2),
Moisy Valérie (GS 3) et Monsieur Weber Luc (PS 8 et direction) ;
·
Sont excusés Mesdames Abidi Hannati (PS 4)
Béllier Ariane (PS 8) Lecoq Grâce (PS 4), et Monsieur Merllié Damien (MS 6)
;
·
Les représentants des parents d’élèves :
Madame Francq et Monsieur Ruaud, titulaires pour la FCPE ; Mesdames Bertrand,
Bouchard, Depincé, et Oks pour le MAPE.
·
Mesdames Caresse, adjointe au maire, et Gouel,
conseillère municipale, représentantes de la mairie.
- Bilan des évènements du 9 janvier 2015 :
M. Weber rappelle que les évènements se sont déroulés durant
la période de déjeuner. Un parent d’élève policier a téléphoné́ rapidement pour
informer l’équipe sur place des évènements. Il a été vérifié immédiatement
que tous les accès de l’école étaient bien fermés. A partir de 13h20, les
personnes arrivant ont été accueillies à l’école où elles sont restées
confinées.
Une des difficultés rencontrées par l’équipe est que le
Plan Particulier de Mise en Sécurité (PPMS) avait été prévu pour un
accident chimique, non pour un attentat terroriste. Mais tout s’est bien
organisé car, avec l’aide de parents d’élèves policiers, l’équipe a
décidé de confiner l’ensemble des classes dans l’aile à gauche de l’école
(à distance du périphérique), et à l’abri des balles, en mettant deux
classes par salle.
S’agissant de l’impact psychologique, l’équipe enseignante
a le sentiment que les enfants ne se sont rendu compte de rien. La situation a
été plus complexe pour les enseignants. Au retour le lundi, l’équipe
enseignante n’a pas constaté de soucis particuliers chez les enfants, sauf
pour les deux qui avaient été confinés hors de l’école...
Ces événements ont eu deux conséquences :
- Une mise à jour du PPMS : il a été reformaté et
transmis pour validation à l’inspection à Vincennes qui travaille
conjointement avec la Mairie pour l’articuler convenablement avec le plan de
sécurité de la Mairie qui s’applique durant la période périscolaire.
- L’inspection académique a envoyé deux psychologues
spécialisée dans les situations de crise. Elles ont recensé les besoins
d’aide. Elles ont travaillé avec l’équipe enseignante pour les former et les
aider dans la gestion de ces situations de crise. Elles ont également listé
avec les enseignants les mots et expressions à employer, ou pas, en cas
d’évènements similaires.
Par la suite, l’équipe enseignante n’a pas mis en place de
nouveaux projets concernant le « bien vivre ensemble » ou la laïcité, mais,
en tout état de cause, ces deux thématiques sont au cœur de l’enseignement en
maternelle.
Les parents d’élèves soulignent que la crise a
particulièrement bien été gérée par l’ensemble des équipes sur place. A
l’attention de la mairie, ils indiquent qu’à l’avenir, il conviendrait par
contre que l’information soit diffusée de manière plus efficace et plus
coordonnée aux familles, notamment s’agissant de la levée du confinement.
Mme Anne Caresse, adjointe au maire, indique que la mairie a
validé l’idée de mettre en place un système d’information par sms pour les
parents car le dispositif par internet n’a pas fonctionné. Les alertes
pourront ainsi être envoyées en temps réel. Ce système pourrait par
ailleurs être utile pour informer les parents des retards au retour de sortie
par exemple.
- Entretien des locaux :
Une entreprise extérieure d'entretien est chargée du
nettoyage des sols de l’école, alors que la tâche revenait auparavant aux
ATSEM. Le travail n’est actuellement pas satisfaisant car moins « fin » qu’avec
les ATSEM. L’entreprise ne soulève ni les tapis ni les caisses de jouets, ni
les meubles. Ce qui fait que la poussière stagne.
La mairie confirme que le ménage des locaux revient bien à
l’entreprise, mais qu’il ne s’agit pas d’un contrat au rabais et qu’il faut
donc signaler tous les dysfonctionnements à la coordinatrice sur site. Par
ailleurs, le « grand ménage » sera également fait par l’entreprise durant les
vacances d’été, et non plus par les ATSEM. A l’inverse, durant les petites
vacances, les ATSEM continueront à faire l’entretien.
La mairie apportera des précisions sur les modalités de
coordination de l’entreprise avec les ATSEM, mais les enseignants déplorent
une perte en qualité très notable, car les ATSEM, attachées à leur classe,
faisait toujours beaucoup plus attention, notamment au matériel pédagogique.
Ce changement de mode de fonctionnement est très dommageable pour la qualité
du service rendu.
La mairie indique qu’elle réfléchit à la possibilité́ de
faire intervenir les ATSEM « en soutien » de l’entreprise de ménage pour
coordonner, voire surveiller leur intervention, notamment lors des grands
ménages.
L’adjointe au maire précise que le budget municipal va
connaitre une baisse de 10 millions d’euros du fait des baisses de dotations et
de l’augmentation des prélèvements opérés sur la Ville. C’est un fait qui
contraint la municipalité́ à être très attentive à toutes les dépenses
engagées...
L’équipe enseignante s’inquiète également de la répartition
du temps de travail des ATSEM sur la journée. Le travail commençant pour la
plupart à 7h45, elles travaillent quasiment 7 heures d’affilée, contrairement
aux enseignants qui ont des pauses dans leur journée de travail.
Elle note une plus grande fatigue des équipes et s’inquiète
d’éventuels soucis de santé et d’une démotivation qui pourrait en découler.
Les parents d’élèves et l’équipe enseignante demande à la
mairie de revoir sa position sur l’obligation pour les ATSEM d’être présentes
à l’accueil du matin.
La mairie indique que le discours des équipes municipales,
et notamment des ATSEM, ne reflète pas cette inquiétude. Les ATSEM sont
satisfaites de leurs nouveaux emplois de temps et estiment que leur travail est
moins dur physiquement et plus valorisant que par le passé.
Il est important qu’elles suivent les enfants y compris
durant l’heure du déjeuner car elles les encadrent et ont un rôle pédagogique
important auprès des enfants durant ce moment. Elles indiquent également avoir
plaisir à animer les ateliers.
Les nouveaux horaires et nouvelles missions des ATSEM
(annualisation des surveillances de cantine, annualisation du temps de
travail...) ont été́ examinés et validés par le comité technique paritaire. On
ne peut revenir en arrière, notamment pour les horaires, car cela doit à
nouveau passer en CTP. Par ailleurs, la problématique ne semble pas exister sur
les autres écoles.
Pour le moment, la Mairie indique que le remplacement des
ATSEM qui partent en retraite est prévu. La règle actuellement en vigueur à
Saint Mandé ne change pas : une ATSEM par Petite Section et une pour deux dans
les autres classes.
Les Consignes de sécurité́ liées à VIGIPIRATE (accueil au
RDC) sont contraignantes au quotidien : perte de temps / complexification /
perte de relation avec l’enseignant. Cette mesure sera en place durant toute l’année
scolaire, comme le demande l’Inspection de l’Education Nationale.
- Rôle de la coordinatrice municipale :
Deux coordinatrices ont été́ nommées par la Mairie. Mme
Atzory a été recrutée pour s’occuper de Paul Bert et la Tourelle. Ces
coordinatrices doivent permettre à la Mairie d’être le plus réactif possible,
de voir rapidement les dysfonctionnements et de les résoudre, mais également
d’intervenir auprès des services techniques...
Hiérarchiquement, la coordinatrice est rattachée à la directrice
de la famille. Elle gère également toutes les ressources humaines sur site (congés,
plannings des ATSEM, des agents d’entretien...).
L’équipe enseignante ne doit pas hésiter à les solliciter dès
qu’un problème technique doit être résolu.
Ces coordinatrices permettent à la mairie d’avoir de
meilleures remontées sur les soucis, les dysfonctionnements et donc une prise
de conscience plus rapide des éventuels problèmes.
- Rôle de l’infirmière :
La Mairie annonce que la dernière infirmière municipale en
poste a demandé une disponibilité d’un an pour convenance personnelle. Il n’y
aura donc bientôt plus d’infirmière dans les écoles de Saint Mandé...
Demain, notamment pour gérer les PAI, le directeur devra
donc se mettre en relation avec la secrétaire médicale, située à Vincennes.
Cette situation est préoccupante, d’autant plus qu’il n’y a plus non plus de
médecin scolaire sur le secteur...
Les parents d’élèves indiquent qu’ils vont reformuler leur
demande auprès de l'Inspection Académique afin que la ville puisse disposer
d’une infirmière scolaire ou d’une assistante sanitaire mutualisée avec le
collège.
M. Weber indique qu’à l’inverse, il vient d’apprendre
qu’une visite médicale était organisée par le Conseil Général pour les
enfants de Moyenne Section, l’Inspection d’Académie ayant donné son aval. La
Mairie ne semble pas avoir été informée.
- Coopérative :
Le bilan 2013-2014 de la coopérative a été signé le 10
octobre 2014.
Environ 35 000 euros ont transité par la coopérative, avec
un bilan positif de 416, 51 euros.
Les dépenses sont constituées de 7 600 euros dépensés
pour les classes (livres, matières premières pour activités...) et 24 800
euros pour les classes de découverte de grande section.
Les produis sont constitués de 7 111 euros d’apport des
parents pour la coopérative, 11 500 euros des familles pour les classes de
découvertes, 1 300 euros de bénéfices liés aux photos de classe. A cet
égard, cette année, la photo aura lieu lundi 13 avril 2015.
Actuellement, le compte de la coopérative dispose de 16 138
euros de reliquat. La subvention de la mairie a été reçue pour la classe de
découverte et se monte à 13 550 euros, soit un total de 29 888 euros.
- Classe de découverte :
L’école vient d’apprendre que la DASEN, Mme Laporte, a
émis un avis défavorable concernant cette classe de découverte, pour des
raisons « pédagogiques ». Il semblerait que la position soit générale et ne
concerne pas uniquement la classe de découverte de la maternelle Paul Bert,
puisqu’elle a pris la même décision pour d’autres écoles du Val-de-Marne,
estimant que les classes de découverte n’avaient pas d’intérêt dans les
écoles maternelles.
Les parents d’élèves demandent à disposer des raisons
exactes de ce refus, estimant que les classes de découverte, organisées
depuis de nombreuses années à Paul Bert, ont toujours démontré leur
intérêt auprès des enfants concernés.
Par ailleurs, il semble surprenant qu’une telle décision
soit prise en cours d’année alors que l’enseignante a construit son projet au
fil de l’année scolaire, a échangé avec les enfants, et que la classe de
découverte ne constitue que l’aboutissement de tout un travail mené en amont
tout au long de l’année scolaire.
- Sorties et évènements prévus :
Depuis les évènements de janvier, les sorties sont
laissées à l’appréciation du directeur,
l’inspection suggérant uniquement d’éviter les transports
en commun.
Pour le moment, les enseignants ont encore une forme
d’appréhension à aller dans Paris (mais des sorties seront sans doute quand
même organisées à l’Aquarium de la Porte Dorée, à la Villette, au Zoo, au
Château de Vincennes, voire au théâtre...).
L’équipe enseignante émet également l’idée de faire
venir des parents en classe pour parler des métiers.
La fête de fin d’année est maintenue. Elle aura lieu le 20
juin au matin. L’aide des parents d’élèves est la bienvenue pour organiser la
collation, comme les années passées.
La Fête de printemps aura lieu le 20 mars avec un carnaval
et un goûter.
- Demandes à la Mairie :
M. Weber réitère sa demande de pouvoir disposer de 5
tablettes dans l’école, ainsi que l’équipement du préfabriqué et de la
salle des maitres avec un téléphone, ces dernières demandes ayant déjà
été formulées lors du précédent conseil d’école.
Le prochain conseil d’école aura lieu le jeudi 11 juin de
18h à 20h.